Retour sur le congrès NPIS Summit organisé par la NPIS (Non Pharmacological Intervention Society) les 16-17 et 18 octobre 2025 à Paris.

Agnès Buzin et Grégory Ninot lors du NPIS 2024

Ces 3 journées du « Sommet mondial des Interventions Non Médicamenteuses (INM) dans le domaine de la santé » furent intenses et prometteuses concernant l’avenir des INM. 

Ce congrès a permis de définir clairement une INM :

« les méthodes ciblées sur un problème de santé connu de la médecine occidentale, EXPLICABLES, EFFICACES, SÛRES et ENCADREES par des professionnels formés. Ces pratiques corporelles, nutritionnelles et psychosociales constituent un complément aux autres solutions de santé dont les contours, les bénéfices et risques sont clairement identifiés et définis, et en aucun cas en remplacement des prescriptions en cours. », 

Il a été aussi donné l'occasion aux chercheurs de présenter leurs travaux. 

Le CERAP était représenté par la Dr I. Bertrand pour présenter les résultats d’un essai clinique sur la fasciathérapie : « Etude clinique randomisée en clusters. Fasciathérapie et lombalgie chronique commune » et par la Dr A. Lieutaud⁠ qui a mis en avant les premiers résultats de l’étude sur la Méditation Pleine Présence : « Méthodologie de recherche utilisée pour l’étude du POEBRA ». 

Ce sommet fut également l’occasion du lancement «Référentiel INM » et de sa plateforme (https://www.referentielinm.org/fr/) à destination des professionnels et des usagers. Les grands acteurs de la santé en France étaient présents (CNAM, UNPS, CNSA, SFR, Mutuelles, LNCC, CMG, FFI, ProBTP, Dr. Agnes Buzin) et ont activement participé aux nombreux débats. 

Pour clore ce premier sommet, la NPIS a présenté ses projets nationaux, européens et internationaux pour les formations à ce référentiel et au modèle d’évaluation qui en découle à destination des praticiens et des chercheurs s’intéressant aux INM. De bien belles perspectives.  

Un congrès passionnant où chacun œuvre à sa manière à la reconnaissance des INM, à la validation de programmes et d’interventions spécifiques.  Un événement fondateur dans l’évolution de notre société pour, comme le dit Grégory Ninot : 

« Passer de la vision de Claude Bernard «  un symptôme - un soin » à celle d’accompagner les personnes de manière plus globale avec des pratiques complémentaires »