Extrait du résumé de la thèse : Synthèse et Conclusions de la recherche
La synthèse et conclusion représente 28 pages que nous avons décidé de résumer également pour ne laisser que les éléments qui permettent de comprendre au mieux la dynamique de cette thèse.
Mise en perspective théorique
C’est dans un souci de rigueur scientifique que nous avons abordé la question de la relation au corps comme lieu de production de connaissances et interrogé la place du corps dans le champ disciplinaire des sciences de l’éducation. Nous l’avons vu, le corps dans le champ de l’éducation est souvent relégué au second plan, même s’il est 45 devenu pour C. Delory-Momberger (2005) un objet de recherche d’actualité en sciences humaines et suscite aujourd'hui de nouvelles interrogations. Cet auteur livre une série de réflexions parmi lesquelles on trouve les questions suivantes : que signifie apprendre de son corps ? Comment les expériences du corps participent-elles à la formation de soi ? (Delory-Momberger, 2005a). L’analyse des données de notre thèse offre quelques éléments de réponses au sujet de la pertinence d’introduire le corps dans le processus d’apprentissage et nous permet de comprendre comment l’expérience du corps participe à la formation de soi.
Nous avons ensuite questionné la formation expérientielle et existentielle, pour définir le caractère formatif de l’expérience et les résistances qu’elle engendre dans le processus d’apprentissage. Quand nous évoquons le corps sensible, nous parlons d’expérience concrète, « d’un corps de l’expérience » (Berger, 2005) capable tout à la fois de recevoir l’expérience et de la renvoyer au sujet qui la vit. C’est sur la base de cette qualité de rapport que les potentialités perceptives s’enrichissent de sensations corporelles, de significations et de valeurs renouvelées. Les témoignages des étudiants confirment notre intuition développée dans le cadre théorique à propos de la potentialité perceptive se déployant dans l’expérience du sensible.
Nos recherches vont dans le sens de M.-C. Josso et d’I López Gòrriz quand elles distinguent la formation expérientielle de la formation existentielle, cette dernière emporte en plus avec elle, une métamorphose profonde de l’être (Josso, 1991) et un projet de développement humain participant à la prise de conscience et à l’accompagnement de projets existentiels (López Gòrriz, 1994). En plaçant la relation au corps au centre du processus de transformation de la personne, notre démarche, apporte une dimension supplémentaire à la formation existentielle. Elle propose l’accès à une expérience fondatrice de transformation en éduquant la perception du sensible. En procédant ainsi, nous enrichissons le champ des pratiques existentielles.
Notre abord théorique inscrivait la représentation, dans une vision cognitiviste, constructiviste et interprétative. Les données rapportées par les étudiants dépassent cette vision et nous invitent à réinvestir le processus d’acquisition des connaissances. Au contact des données des journaux de formation, nous avons été amenés à approfondir ce phénomène et à proposer une extension du constructivisme en lui associant une dimension d’immanence.
Cette discussion théorique nous permet d’introduire le chapitre consacré à la production de connaissances nées de la théorisation ancrée. Nous sommes maintenant en mesure d’élargir notre champ théorique de nouvelles connaissances et d’élaborer la spirale processuelle du rapport au sensible.
Production de connaissances, émergeant de la théorisation ancrée
L’émergence du modèle de la spirale processuelle du rapport au sensible nous a permis de comprendre le processus de transformation qui se produit chez l’étudiant au contact du corps sensible. Cette section nous permet d’argumenter en faveur des différents impacts de la relation au corps sensible sur, non seulement le champ représentationnel, mais aussi sur le secteur existentiel de l’étudiant.
La spirale processuelle du rapport au sensible s’est construite au contact de notre analyse herméneutique transversale. Celle-ci nous a permis de mettre à jour un ensemble dynamique articulé entre l’univers des sensations et celui des significations agissantes. Les éléments constitutifs de la spirale processuelle du rapport au sensible se déclinent de la manière suivante :
- L’expérience extraquotidienne :
Nous avons abordé longuement cet aspect de l’expérience extraquotidienne comme lieu de perceptions inédites. C’est cet inédit qui crée l’étonnement. L’expérience intérieure résultant de ce nouveau rapport devient une motivation en soi, porteuse d’un un intérêt de la part de la personne pour des aspects d’elle-même et de son expérience qu’elle ne connaissait pas jusque-là.
- Les contenus de vécus
Les contenus de vécu particuliers émergent de la relation au sensible, tels que nous les avons catégorisés et longuement développés (27 pages) dans notre analyse herméneutique (chaleur, profondeur, globalité, présence à soi, sentiment d’existence) (pp. 281-307 de la thèse). Ce phénomène a attiré notre attention et nous a orienté vers la saisie de données qui relatent la nature de la prise de conscience du sensible et la connaissance immanente qui en émerge. Cette prise de conscience ne se limite pas à la relation au corps, elle invite le sujet à s’entrevoir dans sa manière d’être à soi et au monde.
- La production d’une nouvelle nature de connaissance immanente
Cette connaissance mérite bien le statut de connaissance, au sens où le vécu du sensible apprend vraiment à l’étudiant quelque chose de lui-même, de ses manières d’être, de ses manières de faire. Au fur et à mesure que nous avancions dans notre recherche, la dimension de la connaissance par contraste prenait forme. Dans le cadre de son processus de découverte, l’étudiant est invité à se prononcer sur la valeur qu’il donne à cette nature de connaissance. Il est placé dans un lieu nouveau de conscience, de ressenti et de réflexion, qui lui donne accès à un nouveau regard sur son mode de fonctionnement antérieur. On assiste, ici, à un renversement des valeurs concernant le rapport au passé. Habituellement, la psychologie traditionnelle invite à explorer le passé afin de mettre à jour des traumatismes refoulés. Dans le contexte du sensible, le passé semble se réactualiser dans le présent sous la forme de perceptions nouvelles d’état intérieurs, de tonalités qui véhiculent le souvenir enfoui d’un état, d’une attitude, d’un rapport plus que d’un événement.
- Le constructivisme immanent :
Nous avons choisi la dénomination de constructivisme immanent pour les deux raisons suivantes : la première est évidemment de faire le lien avec le constructivisme piagétien que nous avons discuté dans notre cadre théorique ; la deuxième est que notre expérience de terrain et la recherche menée à l’occasion de cette thèse nous a fait reconnaître des traits originaux de l’apprentissage de la relation au sensible. Nous pouvons établir que dès lors qu’il y a relation consciente à des informations internes, il y a mobilisation cognitive importante.
L’analyse des journaux de formation des étudiants montre que leur rencontre avec les informations internes nées du sensible s’accompagne souvent de difficultés d’apprentissage : sur vingt-huit étudiants, treize, soit près de la moitié, rapportent des épisodes de difficulté dans le processus d’apprentissage et de renouvellement. L’information intérieure nouvelle peut, tout comme une information extérieure, être acceptée ou refusée, traitée ou non, intégrée ou déformée. Se révèlent ainsi trois ordres généraux de difficulté face à la connaissance immanente :
- La pauvreté perceptive, qui empêche ou handicape la réception de l’information au cours de l’expérience vécue.
- Le caractère hermétique de la structure cognitive d’accueil, soit par volonté de préserver les idées en place, soit par refus ou peur de la nouveauté.
- Le manque d’intérêt pour la connaissance nouvelle ou pour la croissance personnelle.
- Le processus de transformation existentielle
Au contact du sensible Notre analyse herméneutique nous a permis de reconstituer une filiation entre un contenu de vécu et une transformation de la représentation, mais cette recherche nous a conduit au-delà de la seule étude de l’impact de la relation au corps sensible sur les représentations. Il existe bien un lien beaucoup plus direct et tangible, que nous l’imaginions entre le corps et la pensée, entre la sensation et la signification, entre le sens et l’action. Force est de constater que l’instauration d’un nouveau rapport à son corps, à son vécu et à sa pensée entraîne dans son sillage une transformation existentielle de la personne qui vit, en conscience, le sensible.
Au final, grâce à la spirale processuelle du rapport au sensible, nous avons dégagé six conditions permettant l’émergence et le déploiement de sens à partir d’une relation au corps sensible :
- Un contact avec un nouvel état corporel sensible, permettant de révéler l’état corporel antérieur.
- Une capacité à distinguer entre le phénomène perceptif nouveau et le connu.
- Une capacité à faire des liens entre une sensation et une information, entre une information et la structure d’accueil existante.
- Une capacité à accorder une valeur, un intérêt, à l’expérience vécue.
- Une capacité à repérer ses propres changements de points de vue et de représentations.
- Une capacité à valider ses modifications de stratégies de vie.
Retour à la question de recherche et résultats
Tout au long de cette recherche, nous avons tenté de rester fidèle à la fois à nos convictions qui se sont forgées au contact de notre expérience de praticien, de pédagogue et de chercheur, et à l’esprit rigoureux qui régit la démarche qualitative de recherche. La présente recherche a fait appel, notamment sur le plan méthodologique, à une approche de type heuristique : nous avons mis l’accent sur le rôle prépondérant d’une relation au corps et à soi-même, en nous appuyant pour cela sur notre propre processus de découverte. L’analyse des données n’aurait pas eu le même sens si nous n’avions pas recruté une telle posture. Nous avons tenté de demeurer authentique envers la richesse et l’intégrité de notre personne et de celles des autres, ainsi que de l’expérience elle-même, telle que vécue et révélée dans les journaux de formation. Le caractère exploratoire et ouvert de la recherche nous a permis de saisir des catégories émergentes et nous avons réellement appris quelque chose de notre recherche. Certaines zones jusqu’alors opaques de nos modèles théoriques et pratiques ont pris forme au cours de la recherche, notamment dans le recueil et l’analyse des données. La démarche exploratoire visait à interroger nos idées en place, et nous a obligé à quitter le déjà connu pour explorer de façon ouverte notre question de recherche : la relation au corps sensible a-t-elle un impact sur la transformation des représentations du sujet en formation ?
Cette question nous a invité à visiter l’itinéraire qu’emprunte l’étudiant dans son parcours de formation et dans son projet de compréhension de ses différents vécus. Pour répondre à notre question, nous avons choisi de rester au plus près des textes singuliers, au risque parfois de donner l’impression de mettre en sourdine notre intervention herméneutique. Notre posture de recherche nous a également engagé dans une 50 démarche compréhensive pour préciser la nature des impacts de la relation au corps sensible sur la transformation des représentations, ainsi que la nature des contenus sensibles qui apparaissent au coeur de l’expérience corporelle.
La première question qu’il a fallu traiter est celle de l’éducabilité de la potentialité perceptive. Nos résultats sont clairs : il existe bien une éducabilité de la perception du sensible, en tout cas dans les conditions d’expérience extraquotidienne que nous avons explorées. Un deuxième axe que nous avons investigué est celui de la pertinence de fonder un processus de transformation des représentations conceptuelles sur des programmes d’enrichissement sensoriels. Là encore, notre étude confirme la pertinence de ce choix, même si cette voie d’accès à la transformation de soi génère certaines difficultés d’apprentissage spécifiques. Enfin, nous avons eu à comprendre les mécanismes mis en jeu dans les vécus du sensible. Sur ce plan, notre recherche nous a permis de pénétrer dans l’intimité de l’activité perceptivo-cognitive née du sensible, donnant lieu à la conceptualisation de la spirale processuelle du rapport au sensible, résultant de l’élaboration de catégories que nous ne connaissions pas auparavant.
Rappelons la nature des représentations initiales des étudiants telles qu’elles apparaissent dans les journaux de formation : sur une population de vingt-huit étudiants, dix représentations de départ étaient liées à des idées, trois étaient liées à des valeurs, huit à l’image de soi, et sept au rapport perceptif à soi. Nos résultats montrent une réelle transformation de ces représentations de départ chez vingt-sept étudiants sur vingt-huit. Mais cette transformation est rapportée de manière différente selon les sujets : six témoignages évoquent explicitement, en utilisant ces termes, une « transformation » ou un « changement » de la représentation initiale. Huit évoquent un processus de transformation en utilisant des mots satellites, tels que modification, découverte, progression, etc. Treize étudiants ne verbalisent pas un changement en tant que tel, mais celui-ci apparaît néanmoins de façon flagrante par contraste. Enfin, chez un étudiant, aucun changement significatif n’est mentionné ni repérable. Parmi les vingt-sept personnes pour qui le changement est clair, douze établissent explicitement le lien direct entre le rapport au corps sensible et la transformation de la représentation initiale1.
Nous pouvons donc établir qu’il existe bien un impact de la relation au corps sensible sur la représentation initiale présentée par les étudiants. Cependant, les impacts de la relation au corps sensible ne se limitent pas au changement de la représentation initiale. Ainsi, sur notre population, dix-huit personnes établissent un impact autre. Ainsi, neuf relèvent un impact sur le statut du corps dans leur vécu (passage corps objet/corps sensible) ; cinq enfin notent un impact sur le statut identitaire du corps. Ces impacts sont suffisamment significatifs pour considérer que la personne, au contact de la relation au corps sensible perçoit une réelle transformation de son secteur existentiel : la grande majorité des étudiants à des degrés divers mentionnent une métamorphose de leur être ayant un impact positif sur les comportements.
L’analyse phénoménologique, cas par cas des journaux montre l’existence chez la plupart des étudiants des périodes de difficultés au cours de leur apprentissage. L’analyse herméneutique plus ciblée montre que treize étudiants sur vingt-huit expriment clairement leurs difficultés, parfois dans plusieurs des six catégories que nous avons déterminées : difficultés liées à la pauvreté perceptive, résistances de décalage, résistance cognitive, résistances par contraste, difficultés liées à la peur de l’inconnu et difficultés liées à la comparaison avec autrui. De façon quasi unanime, les étudiants décrivent leurs difficultés comme faisant partie intégrante du processus de transformation et comme une opportunité au dépassement.
Nos objectifs de recherche que nous avons repris dans notre discussion théorique ont été, comme nous l’avons argumenté, globalement atteints : en effet, nous avons pu rendre compte des impacts de la relation au corps sensible, nous avons également rendu compte des contenus expérientiels vécus par les étudiants et élaborer de nouvelles propositions théoriques, telles que la spirale processuelle du sensible, et les éléments qui lui sont associés. Ces propositions théoriques viennent en retour alimenter des modèles pratiques d’intervention thérapeutiques et pédagogiques.
Perspectives
Dans l’ensemble des perspectives quant aux prolongements et applications possibles de cette thèse, il nous semble tout d’abord que notre étude va permettre aux somato-psychopédagogues, en formation et en exercice, de mieux comprendre par quels mécanismes leur action contribue à la transformation de leurs patients. Ce point particulier est rassurant quand, en tant que formateur, on s’attache non seulement à optimiser les dispositifs de formation mais aussi et surtout à construire chez une population de praticiens l’intégration réelle et profonde de nouvelles compétences. Il s’agit là d’un objectif qui dépasse le seul cadre de la formation des individus pour concerner également et plus largement la constitution sociale d’un nouveau champ de professionnalisation. N’oublions pas à ce sujet que la somato-psychopédagogie est une discipline encore émergente qui demande à s’inscrire de manière durable dans les cadres théoriques et pratiques des individus, mais aussi institutionnels et sociaux. Sont particulièrement visés par cette direction de socialisation des contenus et du discours de nos recherches, les professionnels de la kinésithérapie et les acteurs du secteur éducatif et social, y compris dans le domaine de la psychothérapie, qui placent le corps au centre de leur intervention. Pour ces professionnels, nos travaux peuvent constituer tout autant un support de réflexion qu’une ouverture pratique importante face à certaines limites rencontrées sur le terrain.
Sur le plan épistémologique et méthodologique, nous avons dû élaborer une approche de nos données qui soit adéquate avec notre projet de recherche. Nous souhaitons que cette approche contribue à enrichir la manière de recueillir et d’interroger les contenus de vécu et de conscience que peut rapporter un sujet dans sa relation au corps. Les catégories que nous avons vu émerger de notre pratique depuis trente ans ainsi que de la présente étude peuvent, à notre sens, permettre de mieux intégrer la dimension subjective corporelle dans la recherche qualitative. En interrogeant par exemple la subjectivité à partir du modèle de l’expérience extraquotidienne, nous pouvons toucher des aspects de la subjectivité non visibles dans d’autres conditions. En particulier, les conditions extraquotidiennes d’expérience du corps sensible renvoient le sujet qui s’y prête à contacter des manières d’être à soi et au monde non encore advenues en lui. En d’autres termes, la méthodologie pratique utilisée en somato-psychopédagogie offre de mettre à jour non pas des possibilités perceptives déjà existantes, acquises, mais bien des potentialités latentes, non encore actualisées mais prêtes à l’être. Construire une méthodologie de recherche à partir et sur le modèle de cette méthodologie pratique d’intervention, est une direction à investir davantage dans la communauté scientifique pour l’ouvrir à la dimension du sensible.
Dans cet esprit et dans le prolongement de cette thèse, nous avons ainsi en projet au CERAP d’interroger les capacités que peut développer un sujet, dans certaines conditions, pour saisir, reconnaître et traiter les informations internes qui lui sont fournies par son rapport au corps sensible. Il nous semble en effet qu’il y là une compétence humaine tout à fait spécifique, qui pourrait être apparentée à une forme d’intelligence. Nous nommons pour l’instant cette compétence « intelligence sensorielle », et nous aimerions diriger un programme de recherche autour des différents moyens de cerner et de définir cette forme d’intelligence qui pourrait venir s’appuyer en contraste à la théorie des intelligences multiples de Gardner.
Certes, nous sommes conscient des problèmes épistémologiques et méthodologiques que soulève une telle prise en compte du sensible corporel, dans toute sa subjectivité. Mais nous pensons profondément que la discipline des Sciences de l'éducation a davantage à gagner en reconnaissant ces problèmes et en les affrontant, qu’en les évacuant purement et simplement, comme c’est parfois le cas dans les recherches existantes. Si reconnaître ces problèmes est une étape indispensable, elle n’est cependant pas suffisante : il faut aussi instrumentaliser la recherche spécifiquement pour pouvoir les aborder de manière efficiente, en s’appuyant sur leurs particularités pour les aborder rigoureusement et non comme prétexte pour les contourner. Or, ce sont bien souvent les praticiens qui possèdent, dans leurs pratiques d’intervention, les outils de cette instrumentalisation. Si cette thèse a pu œuvrer dans le sens d’un rapprochement entre praticiens et chercheurs au service de l’avancée de la connaissance, nous aurons le sentiment d’avoir réussi notre pari. Sans cela, nous craignons que toute une part de ce qui constitue l’être humain soit condamnée à être exclue des thèmes de recherche considérés comme valides, sous prétexte de son caractère trop subjectif et donc difficile à cerner méthodologiquement. Loin de cette idée, nous plaidons au contraire pour une science lucide de l’humain, capable d’aborder des questions aussi cruciales et délicates que celle l’être qui lui est associé : n’est-ce pas en effet, en sciences humaines, l’être humain que nous nous proposons d’étudier ?
Notes
1 Ce chiffre ne préjuge en rien du fait que les autres aient vécu ou pas ce lien.